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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 07:49
Du Sénégal, Gabriel (34 ans) songe amoureusement à un certaine parisienne...

L’Ace de Cœur
 
 
Contre mon esprit
En ce jour troublé
J’essaie mes sens
Encore coquins.
 
Avec mon esprit
Quelque fois d’extase
J’apprivoise certaines lueurs
Qui sombrent aux
Souvenirs parisiens.
 
Telle cette mélodie
Ces Pierres se valent
Bordant en transe
Les plaisirs de leurs Jocondes
Aux corps fertiles et délicats.
 
 
Quelque fois
En chœur
Mes passions
D’ace de cœur
Ont survolé ta tendresse.
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 10:10

Ce livre est un formidable roman d'aventure, celle de Rob J. Cole qui, perdant ses parents à neuf, se voit recueilli par un barbier-chirurgien et devient son apprenti. L'histoire se passe à Londres, en l'an 1021 puis se poursuit au travers l'Europe puis l'Orient.

Assistant du barbier, Rob découvre qu'il possède un don, lié à la médecine. Il poursuit alors sa quête pour devenir médecin, traversanttout un continent pour découvrir la cour de Perse, la sensualité des palais d'Ispahan.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 11:25

L'association Lirécrire à Beauvais a organisé son 4ième Festival de la Micronouvelle de Plouy Saint-Lucien (Oise) en partenariat avec les Éditions L'iroli et le concours de la Ville de Beauvais, du Conseil Général de l'Oise et de la Région Picardie les 6-7 juin 2009.



Un festival admirablement organisé, sympathique, qui a rassemblé une centaine d'amoureux des lettres.

SAMEDI 6 JUIN
La table ronde regroupait quelques écrivains et était animée par Isabel Asunsolo (Editions Liroli). Une rencontre-débat autour du thème  La littérature et la vie".

- les auteurs: Janick Beleau, Thierry Cazals, Catherine Moret-Courtel, Max Monnehay

Photo (gauche-droite): J.Belleau, I. Asunsolo, M. Monnehay

Janick Belleau est une poète et rédactrice québécoise féministe.

Ses poèmes, ses nouvelles et ses articles de fond ont paru dans plusieurs revues littéraires telles que [Les cahiers de la femme], [Arcade], Moebius, [Prairie Fire][Haiku Canada Review], [casse-pieds], [Brèves littéraires], [Revue du tanka francophone].

Thierry Cazals est ancien journalistes aux Cahiers du cinéma et anime des ateliers de poésie auprès des enfants notamment. Citons "La volière vide" - Haïkus de Vincent Delfosse & Thierry Cazals, Illustrations d'Erlina Doho que publie ce printemps les Editions l’iroli


Catherine Moret-Courtel

Des études supérieures scientifiques ont conduit Catherine Moret-Courtel à travailler dans l'industrie pétrolière. C'est bien loin de cet univers qu'elle situe son premier roman, La Caissière, Belfond 2008. En partie autobiographique, elle y évoque les conditions de vie et les rêves d'une hôtesse de caisse en Normandie, son lieu de résidence.


Max Monnehay est une "jeune" auteure (la trentaine) qui s'est fait remarqué par son premier romn "Corpus Christine" paru chez Albin-Michel en 2006. 

Corine Pourtau est une écrivaine qui s'inspire souvent de tableaux de son enfance. Elle est l'auteur de nouvelles, contes et d'un roman a paraitre prochainement.

Jeunesse : Alexandre cherche la lune, illustrations de Mikaël Blanc,éd. du Jasmin, 2008
Coeur d'Aztèque, éd. du Jasmin, 2005
Flocon d'Argent, princesse moderne, il. Bernard Grandjean, Hatier 2003

Recueil et autres nouvelles parus aux éditions D'un Noir Si Bleu


Le vin d'honneur, offert par la Ville de Beauvais, a permis aux participants de rencontrer Erlina Doho, illustratrice de La Volière vide, et d'admirer sa prestation.

En fin de soirée, une balade littéraire animée par Roger Wallet et Marc Méret autour du bois de Plouy Saint-Lucien a ravi tout le monde. Dîner dans ce charmant petit villlage et bal-folk.

Photo (gauche-droite)
I. Asunsolo, M. Monnehay, C. Pourtau


DIMANCHE 7 JUIN

La journée permis aux festivaliers de découvrir quelques éditeurs et asociations  - D'un Noir si bleu, Les Adex, Liroli, AFH (Association Française de Haïku) -, d'écouter une conteuse, de déjeuner en plein air et enfin de participer à la remise des prix des Micro-nouvelles (Liroli) avant l'averse !

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 08:34

Un livre, c'est d'abord un-e auteur-e, puis un éditeur, un imprimeur, un diffuseur, un libraire et vous le lecteur !

Un livre, c'est beaucoup de courage et d'amour, tout le long de la chaîne du livre...


Isabel Asunsolo, passionnée de littérature et éditrice de Liroli, a répondu à notre questionnaire
http://www.editions-liroli.net/catalogue.htm


Pourquoi votre intérêt pour le Haïku ?


Parce qu'il oblige à regarder ce qui est, à ouvrir les yeux et sortir de l'emprise du mental....
Aussi, écrire court pour dire plus est un défi.
De plus, c'est un petit poème plein de force se prête aux échanges...


Le festival Lirécrire - Beauvais, Oise, Printemps 2009


Comment les auteurs de la table ronde ont-ils été sélectionnés ?


Au gré des rencontres, du hasard, des connaissances : des auteurs de genres divers mais qui savent aussi écrire court.
Thierry Cazals est notre auteur. (La volière vide)


Comment les micro-nouvelles sont-elle sélectionnées ?


Nous étions cinq membres du jury. Chacun a mis des notes : 0,1 ou 2. Nous avons préseléctionné les textes qui avaient le plus de points ET ceux qui avaient au moins un "2". Pour ne pas exclure des textes extrêmes nous n'avons pas fait de moyenne. Cela a donné une première sélection que nous avons ensuite relue pour aboutir à des coups de coeur personnels...


L'Iroli a-t-il un diffuseur ?


L'iroli s'autodiffuse (un salarié) après des expériences peu concluantes avec des diffuseurs "professionnels".


Où trouver, comment se procurer les livres de l'iroli ?


Les livres peuvent être commandés dans toutes les librairies, en direct chez l'éditeur et sur tous les sites en ligne (fnac.com, etc)


Les 3 premiers du concours Micro-nouvelles 2009 et pour les "jeunes" ?


Adultes :
1 : Catherine Tolleron
2 : Pierine Piras
3 : Louis Desbonne


Lycéens :
1 : Alex Perasso
2 : Pauline Bock
3 : Sabrina Mascomère
 

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:03
J.-P. Herbaut (49 ans, Albi), poète prolifique et talentueux nous a offert ce beau poème...

                                   Amour retrouvé

 


La douceur de tes seins par mes mains caressés,
La chaleur de ton flanc irradiant tout mon être
Apaisent ma douleur et repoussent les spectres
Qui me tourmentaient et m’avaient tant rabaissé.

 


Tu m’as tendu la main, écouté puis aimé,
Moi qui n’étais plus rien que l’ombre du passé.
J’errais hors du monde et proche de trépasser,
Tu m’as ouvert les yeux, réappris à aimer.

 


Tu es à la fois feu de Bengale et de joie,
La terre fertile où s’épanouissent les blés,
L’eau pure du torrent ou celle des glaciers,
L’air enflant mes poumons, t’ayant toujours en moi.

 


Le soleil enchanteur nous invite à l’éveil
Tu es là contre moi endormie, rassasiée
D’amour, de tendresse, ton visage extasié,
Nos corps nus enlacés s’épousent à merveille.

 


Ta tignasse défaite proclame ta victoire,
Nos ébats torrides ont enflammé nos corps,
Draps et lit ravagés s’en souviennent encore
Des combats de la nuit, tu as conquis la gloire.

 


La fatigue d’hier n’a laissé nulle trace.
A peine réveillés, nous replongeons sans crainte
Dans la plus profonde et la plus intime étreinte,
Vers la petite mort et sans demander grâce.

 


Cet amour fusionnel des premiers temps échu,
Sachons le raviver tel un feu assoupi,
Redorons son blason et dans un grand youpi !
Remercions les cieux qu’il n’ait nullement déchu.

 

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:01
Romain nous propose cet autre poème...

 

 

Ma sœur

Je ne t’ai pas connu,
          je ne te connaîtrais pas,
                 ceci me rend triste et me rendra toujours triste.

 
Je ne suis pas le seul à souffrir, mes proches aussi.
 
Nous étions soudés et nous le sommes toujours et pour la vie.


On peut se gronder, mais nous nous aimons et ça c’est parce qu’on est une famille.
Je ne l’ai, pas connue, car une très mauvaise chose existe : la drogue.

Ceci t'a tué, et je ne l’oublierais pas car tu étais ma sœur et que cela nous a brisé ma famille et moi.

                                       Pour ma sœur Jennifer je ne t’oublierais jamais

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 12:00

Cette jeune femme - Clemence Connesson, 22 ans - de Lisieux nous propose ce poignant poème :


Je ne suis qu'une statue de glace
Tant de fois brisée,
Tant de fois recollée
Chaque membre remis à sa place
 
Trop d'espoir anéanti
Trop d'amour brisé
De tendresse envolée
J'ai dit ça suffit
 
Qu'elle souffrance égale
Celle accrochée à mon âme ?
Un coeur déjà tant abîmé
Supportera-t-il encore d'être brisé ?
 
Encore abandonnée,
Encore délaissée,
En mon corp pesant
La souffrance d'un amour absent

Je n'ai formulé qu'une prière
De grâce, donnez-moi un coeur de pierre
 
Je ne sais qui m'a exausé
Mais je rends grâce à sa pitié
Plus de plaie sanglante
Plus de blessure béante
 
Juste un coeur qui ne bat plus
Une âme qu'on ne voit plus
A l'abri des mauvais tours
De ce poison qu'est l'amour
 
Voyez ce que vous avez fait
Vous qui ne savez pas aimer
Vous qui les collectionner
Ces pauvres âmes esseulées
 
D'un sentiment jadis sacré
De Cupidon si vénéré
Ne reste plus qu'amertume
Et aux yeux perle l'écume
 
Je t'ai connu enfant
Dans notre école d'antan
Récemment je t'ai retrouvé
Et je me suis rappelé notre amitié
 
C'est vers toi que je me suis tourné
Lorsque la peur m'a tenaillée
Tu m'as rassurée
Dans tes bras, réconfortée

 
Le temps a passé
Tu n'es jamais parti
Le petit garçon a grandi
Un beau jeune homme l'a remplacé
 
A me savoir, forte et fragile
A me voir, rebelle et docile
Des sentiments pour moi sont nés
Et tu décidais de les avouer
 
Tu as eu tort
A un roc tu t'es heurté
Je ne voulais pas te blesser
Mais mon coeur est mort
 
Pourtant tu es resté
Compatissant à mon errance
Connaissant les souffrances
Qui m'ont tant tourmentée
 
Je me réveille à tes côtés
M'emmerveillant de ta beauté
Tu es doux et attentionné
Ta tendresse me fait chavirer
 
Quand je parle, tu m'écoutes
Si je pleure, tu recueilles mes larmes
De mon amour tu cherches la route
La patience sera ta meilleure arme
 
Pour percer mes défenses
Tu ris, plaisantes et danses
Rien ne te remplacera, rien
Avec toi je me sens si bien
 
Mais je me suis interdit d'aimer
Et je n'ai de cesse de te repousser
La froideur de mon corp te fera-t-elle fuir ?
En mes yeux, une lueur viendra-t-elle luire ?
 
Tu voudrais nous voir amants
Moi aussi, désespérément
En mon sein glacé
Je retiens ce tendre secret
 
Aujourd'hui je souffre et supplie
Je voulais juste vivre ma vie
Privée de tes yeux d'argent,
Seule fautive de mes tourments
Et du coeur de pierre
Donnée par cette maudite prière

 
Maintenant que je suis là
Blottie au creux de tes bras,
Je n'ai plus qu'un cri de douleur
De grâce, rendez-moi mon coeur.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 21:51

Au Mexique, au début du vingtième siècle, pendant la révolution. Mamá Elena est veuve et élève, d'une main de fer, ses trois filles.

La cadette, Tita, vit une histoire d'amour avec Pedro Muzquiz alors que la tradition familiale veut que la dernière reste auprès de la mère afin de s'occuper de celle-ci jusqu'à sa mort. De plus Pedro  est promis à sa soeur. Le seul moyen pour Tita d'exprimer sa passion et ses sentiments sera la nourriture. Elle cuisinera divinement bien.

Chacun des douze chapitres commence par une recette de cuisine, une pour chaque mois de l'année. C'est la narratrice, la petite nièce de Tita qui explique les recettes en même temps qu'elle raconte l'histoire de sa grande tante.


L'auteur présente un peu de la Révolution mexicaine mais surtout la condition de la femme, le machisme et l'amour dans son pays.

 

 

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 13:27

Une anthologie dont l'avant-propos est de Roger Munier, la préface d'Yves Bonnefoy et les poètes Moritake, Onitsura, Shusai, Bashô, Buson...

Un haïku, c'est un court poème en trois vers de 5/7/5 syllabes.

             Quand le papillon disparut

       mon esprit 

            revint à moi 
                                  Wafû



 

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 08:12
Lauranne, en catégorie "adulte, nous propose ce joli poème sur le thème de l'Amour.

Addiction
 
De par les astres de l’univers
De par les richesses de nos terres
Telle une étoile,
Je vendrai mon éclat pour un simple épanchement de toi
Tel un croyant,
Je damnerai mon Dieu, coupable fut-il de ton éloignement

 
Ni la raison,
Assassin du rêve, de l’espoir, et maître du trépas
Ni le peuple,
Mendiant de la fourberie, de l’ignorance et du mépris
Ni pire encore tes lèvres,
Embouchures du fleuve dans lequel j’aime à me noyer
 
Ne feront entendre de par ma bouche,
La négation de mes inclinaisons sur ta personne,
La pureté de tes baisers,
Qui accuseraient un ange de mal piété
Le faste de ton sourire
A en faire pâlir le soleil, pour que ne subsiste sur ce globe toupinant
Que la mystique lueur de son jumeaux astral
La beauté de ton âme, qui ferai ces millions de dévots
Te prendre en Dieu
 
Mais il n’y aura que moi
Je t’en fais serment
Pour t’aimer, avidement
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