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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 14:05

ou petits poèmes mathématiques du samedi !

 

Un livre tout plat, tout coloré, des recueils de poèmes sur le thème des maths... il fallait y penser, les éditions L'iroli

l'ont fait !

 

et le chat vous conte...                            Le théorème du chat

 

                    La distance qui sépare

                    la queue d'une souris

                    de la gueule d'un chat,

                  est proportionnelle

                    au carré de son appétit.

 

 

la suite dans le livret...

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:17

 

 

 

 

 

 

Amoureuse...

une luciole

tombe dans les herbes.

 

 

Masajo Sujuki

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:53

Pierre de Marbeuf (1596-1645), poète français.

 

Pierre de Marbeuf est né en 1596 à Sahurs dans la Seine-Maritime.
Elève du collège de La Flèche où il a été le condisciple de Descartes, le chevalier Pierre de Marbeuf est juriste de formation. Il exercera aussi la fonction de maître des eaux et forêts comme Jean de La Fontaine.
Son Recueil des vers est publié à Rouen en 1628. Auteur de sonnets baroques, il met en œuvre les thèmes de la nature, de la fragilité de la vie et de l'amour.



Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

Pierre de Marbeuf, Recueil des vers




P

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 12:14

Un poème d'un de mes écrivains préférés :

 

Et si naïveté rimait avec simplicité

Et si simplicité rimait avec générosité

Et si générosité rimait avec amitié

Et si amitié rimait avec sincérité

Et si sincérité rimait avec naïveté

La boucle est bouclée...


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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 10:52

 

 

Immobiles sur le voilier


Silencieux, muets


Ils contemplent l'océan

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 08:36

Un poème de circonstance... pour un autre Charles...

 

 

Le cygne

 

Andromaque, je pense à vous ! Ce petit fleuve,
Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
L'immense majesté de vos douleurs de veuve,
Ce Simoïs menteur qui par vos pleurs grandit,

A fécondé soudain ma mémoire fertile,
Comme je traversais le nouveau Carrousel.
Le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville
Change plus vite, hélas! que le coeur d'un mortel) ;

Je ne vois qu'en esprit tout ce camp de baraques,
Ces tas de chapiteaux ébauchés et de fûts,
Les herbes, les gros blocs verdis par l'eau des flaques,
Et, brillant aux carreaux, le bric-à-brac confus.

Là s'étalait jadis une ménagerie ;
Là je vis, un matin, à l'heure où sous les cieux
Froids et clairs le Travail s'éveille, où la voirie
Pousse un sombre ouragan dans l'air silencieux,

Un cygne qui s'était évadé de sa cage,
Et, de ses pieds palmés frottant le pavé sec,
Sur le sol raboteux traînait son blanc plumage.
Près d'un ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec

Baignait nerveusement ses ailes dans la poudre,
Et disait, le coeur plein de son beau lac natal :
« Eau, quand donc pleuvras-tu? quand tonneras-tu, foudre ? »
Je vois ce malheureux, mythe étrange et fatal,

Vers le ciel quelquefois, comme l'homme d'Ovide,
Vers le ciel ironique et cruellement bleu,
Sur son cou convulsif tendant sa tête avide,
Comme s'il adressait des reproches à Dieu!

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 09:29

Sur un petit air


Le coeur vole vole vole
Dans les tourbillons du vent
Le coeur vole vole vole
Dans les rayons du printemps.


Le coeur vole vole vole
Dans la cage des amants
Le coeur vole vole vole
Dans l'orage et les tourments.


Puis se pose pose pose
Se pose bien sagement
Puis se pose pose pose
Entre les bras d'un enfant.


Pierre Reverdy.1889-1960

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 09:13

Marie Laurencin


 

Entre les fauves et les cubistes
Prise au piège, petite biche

 


Une pelouse, des amémies
Pâlissent le nez des amies

France, jeune fille nombreuse

Clara d'Ellébeuse
Sophie Fichini

Bientôt la guerre sera finie
Pour que se cabre un doux bétail
Aux volets de votre éventail

Vive la France!

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 09:33

Baldaquins

 

L’ombre d’une glycine au goût de caramel
Saupoudre les murets d’une mèche de miel
Où baignent des lézards au corps immatériel,
Immobiles et froids écuyers du dégel.


La dentelle d’un roc à la saveur de sel,
Richement découpée au feutre bleu du ciel,
Ruisselle en vague d’or sur le feu torrentiel
D’une anémone en soie aux robes d’archipel.


Passe un souffle de rêve au parfum de lilas,
Comme un brin de muguet déguisé en pierrot,
Et les myosotis se parent de taffetas.


Goutte à goutte le temps distille sa liqueur
Dans l’immense alambic où cuit le berlingot
D’un jour naissant ainsi dans l’antre du bonheur.


Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:53

Enfin des nouvelles du Japon, l'une est survivante, l'autre n'est plus... j'écris ce haïku pour Yuka, la famille Matsumoto, Marco Wong et Wei :

 

 

 

 

Moving on with smile

Going thru the air

But with heart, however.

 

 

 

 

Chadunet2011@

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